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Dernière mise à jour
le 17 janvier 2024 |
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En ArgentineSommaire : Engagements Quand il faut dire au revoir... Une histoire d’amour Monique Lacombe après une longue expérience au Bénin, vient de vivre deux ans dans un bidonville de Quilmès, près du fleuve Rio de la Plata, en Argentine. Deux années de découverte, de partage de la vie d’un peuple qui est marginalisé dans son propre pays : beaucoup sont sans travail, sans toit, sans espérance. Comment peut-on vivre si pauvre dans un pays si riche ? Je n’ai pas encore trouvé la réponse. En attendant, avec quelques personnes du quartier, j’ai essayé d’accompagner ces familles, de les visiter, de leur partager ma foi et mon espérance. Elle est maintenant dans la nouvelle communauté de Formosa EngagementsSandra Mazzanti a prononcé ses vœux définitifs le 21 octobre 2005 à San Francisco (Argentine), sa ville natale. Elle a rejoint le Caire (Zeitoun) pour une mission d’animation missionnaire. Au mois de juin 2005, nous avons vécu les premiers vœux de Mariella Rocchietti, originaire de Mendiolaza (province de Cordoba). Après quelques mois partagés dans la communauté de Villa El Libertador, elle vient de partir pour sa première mission au Nigéria, à Ibadan, communauté de Maryhill.
Quand il faut dire au revoir...Anna Falola, sœur NDA du Nigéria, a donné 6 ans à l’animation missionnaire et 5 ans à Manos Abiertas (association de bénévoles en faveur des marginalisés, adultes et enfants). Elle dit au revoir à l’Argentine. S’il est important d’arriver, c’est pour partir de nouveau ! Ainsi est le chemin de la vie missionnaire ! Nous arrivons et nous partons ! Tout est offrande ! C’est un apprentissage permanent… Il y a un peu plus de 10 ans, j’ai commencé ce chemin au milieu de vous et aujourd’hui, je dois dire adieu ! Il me semble que le jour où je suis arrivée à l’aéroport de Buenos Aires, tout me paraissait étrange. J’ai été très émue en voyant ces visages nouveaux, inconnus, sans nom. Chacun recherchait sa famille, et moi, je cherchais ma route pour Cordoba.
Une histoire d’amourHola !! C’est moi, Claudia ! Je viens de vivre une expérience missionnaire au Burkina Faso, précisément à Diabo, un village de 47000 habitants. Mes sÅ“urs m’ont confié la responsabilité d’un centre de réhabilitation et d’éducation nutritionnelle (CREN). Les premiers temps furent durs mais j’ai senti la présence de Dieu chaque jour plus forte auprès de moi. Durant ces trois ans, j’ai eu à charge un total de 450 enfants, sans compter les grands-mères, tantes et petites sÅ“urs, vu que souvent les mamans sont décédées. Avec deux animatrices, nous les recevions et devions chercher à bien connaître la situation familiale pour déterminer le degré de dénutrition et d’infirmité. Ensuite, nous expliquions à la famille en quoi consistait la récupération et combien de temps nécessiterait l’hospitalisation de l’enfant, de 3 semaines à 4 mois. Un prêtre m’a dit : « Quand je vais aller au ciel, je me présenterai à Dieu les mains vides et le cÅ“ur rempli de noms ». Je vous assure que mon cÅ“ur est plein de tous ces noms, de toutes ces histoires, qui l’ont fait grandir chaque fois. Voici l’histoire de Céline, née le 22 octobre 2004 à 80 km de Diabo. Sa maman est morte durant l’accouchement. Le bébé aurait dû mourir aussi, selon la tradition. Heureusement, un prêtre est passé dans ce village pour saluer la famille en deuil. Il a réussi à la persuader de confier l’enfant au CREN. Grâce à Dieu, Céline a dix mois aujourd’hui, elle est belle et chérie de toute sa famille. Claudia est à présent à Formosa |