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« Jusqu'aux extrémités de la terre, vous serez mes témoins »
Sœurs Missionnaires Notre Dame des Apôtres
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 le 17 janvier 2024

Santé-Afrique avec les Soeurs N.D.A..

Dans une lettre, un couple de Lyon (Pascale et David) nous livre les motivations de son engagement avec les Soeurs NDA et d’autres ...

20 février 2010

Nous avons fait la connaissance des Sœurs Notre Dame des Apôtres en 2004-2005. Il s’agissait de premiers contacts d’ordre médical. Quelques sœurs étaient blessées en Afrique ou bien malades en France. Les opérer était l’occasion de rencontres. Elles se trouvaient régulièrement sur notre chemin et nous y vîmes un signe, un appel à aider. Cette période coïncidait avec un élan spirituel et une Foi retrouvée au sein de notre famille. Des liens se sont créés extra-professionnels avec cette conviction que nous pouvions aider de France les missions, les dispensaires en Afrique grâce à nos moyens relationnels, financiers et commerciaux.

Tout a commencé par des envois réguliers de colis au dispensaire de Chagoua au Tchad via l’armée française et la base Epervier qui favorise le transit des gros colis et la fiabilité de leur acheminement. Ces colis se composent de fournitures médicales : compresses, sets de pansement à usage unique, gants…Progressivement nous avons développé d’autres moyens : découverte d’un centre humanitaire de médicaments génériques à bas prix…

Fin 2007, nouvelle étape avec la mise en route de "Santé Afrique 2008" : il s’agit de mini-conférences qui présentent le travail des SÅ“urs NDA en Afrique, l’aide modeste que nous apportons. Ces soirées sont l’occasion de faire connaître la congrégation, les problèmes et les besoins de l’Afrique. Les thèmes abordés étaient : le Centre Béthanie au Burkina-Faso, l’hébergement des enfants de la rue à Fada N’Gourma (Burkina Faso), d’autres dispensaires. Les SÅ“urs sont intervenues.

Avril 2008, nous sommes partis en famille à six au Burkina Faso comme des petits missionnaires, découvrir un autre monde, une autre civilisation et le travail des sÅ“urs sur place. Nous n’avons pas été déçus. Ce voyage de 8 jours très riche servit de référence pour « Santé Afrique 2009 ». Parallèlement le système des dons se développait avec participation d’entreprises ce qui permet aujourd’hui d’aider les sÅ“urs d’une manière efficace.

Cette année 2010, lors d’un deuxième voyage au Burkina Faso, une nouvelle orientation se dessine avec un partenariat chirurgical chez les religieuses Camilliennes à Koupéla au Burkina Faso. Nous projetons la création d’une association plus autonome voire d’une structure type Fonds de dotation pour aider d’une manière plus large en fonction des besoins.

Notre investissement personnel est tout d’abord un élan naturel provoqué par notre Foi. Il s’agit d’aider les autres en fonction des « talents » reçus et notamment les moins bien pourvus dans le domaine de la santé. Nous avons conscience que notre place ici et maintenant nous procure certains avantages. Ces avantages doivent être utilisés pour les autres : comme des biens universels : Voici le sens de notre petite mission.

Alors que la crise étouffe l’économie occidentale, l’Afrique souffre toujours plus. Le partage des richesses est important : C’est pour nous la vraie mondialisation : comme dans une famille unie, répartir les biens et le superflu pour éviter d’accentuer le contraste entre d’une part un égoïsme matérialiste pitoyable et d’autre part une misère scandaleuse.

Cette démarche se devait d’être connue pour inciter d’autres au partage. D’ailleurs c’est à l’occasion de la semaine pour l’évangélisation que nous avons décidé d’officialiser « Santé Afrique », nos actions, notre engagement chrétien auprès des SÅ“urs NDA. Cette façon de procéder n’est pas très habituelle en dehors des circuits religieux ou paroissiaux.

Ainsi, c’est au contact des Sœurs Notre Dame des Apôtres en France que nous nous sommes engagés en Afrique. Leur vie, leur mission, leurs aventures méritent d’être mieux connues de tous. Ce sont des trésors à partager pour montrer l’exemple à ceux d’ici et susciter des vocations religieuses et humanitaires.

Pascale et David PÂRIS