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le 17 janvier 2024 |
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Aujourd’hui, en FranceSÅ“ur Victoria Zirra a quitté le Nigeria pour rejoindre la communauté de Rillieux-la-Pape en septembre dernier. Elle est principalement engagée à l’aumônerie des jeunes de la paroisse. Elle nous offre ici son témoignage sur l’accompagnement des jeunes femmes prostituées, avec le mouvement du NID.
Certaines femmes nous disent qu’elles sont prêtes à quitter la prostitution si elles trouvent du travail, ce qui n’est pas facile parce qu’elles sont souvent sans papiers et sans logement. Or le gouvernement français a coupé les subventions que recevait le mouvement du Nid pour aider les femmes. Une autre difficulté tient à la peur qui les enferme, peur du proxénète ou peur du vaudou, chez les Nigérianes : elles ont emprunté une grosse somme pour arriver ici et sont terrorisées tant que la dette n’est pas remboursée. Ce qui est aussi très éprouvant, c’est de voir que les hommes prostituent leurs propres épouses contre leur gré, ou de voir une mère entraînant sa fille dans la prostitution, ou des femmes enceintes de 7 mois. Pour nous aider à affronter ces situations extrêmes, le Nid dispense une formation à ses membres : le docteur Safar, psychologue, qui travaille avec le Nid depuis 40 ans, réunit tous les mois les bénévoles débutants. Une rencontre de relecture avec le docteur a lieu une fois par mois pour ceux qui sont chargés des contacts. Le P. Daniel anime une réunion toutes les 6 semaines pour toutes les personnes engagées au Nid, dans le but de partager les informations et de nous permettre de rendre compte de ce que nous faisons. C’est une expérience que j’avais commencée au Nigéria et que je trouve important de continuer ici. Victoria Zirra |