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le 17 janvier 2024 |
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DIVOLes gestes qui guérissent ...
7 h 30. Eugénie est exacte pour demander la clé du dispensaire tout près de la maison des Soeurs. Eugénie, la femme fidèle et précieuse, qui aide les Soeurs au dispensaire depuis plus de 40 ans. Puis tout le personnel arrive : Viviane et Fleur, deux aides soignantes, et Jean Louis.
Depuis des heures, des malades attendent sous l’apatam, venant de Divo, des villages alentours et même de très loin. Et cette foule a ses raisons. Chez les sÅ“urs, on est regardé, accueilli, écouté, aidé. II est vrai qu’à l’hôpital de la ville, le manque de moyens, de formation parfois, n’encourage pas les malades. Et surtout la question financière conditionne souvent l’admission. Chez les sÅ“urs les soins ne sont pas gratuits mais on sait écouter, patienter ou comprendre les cas sociaux sérieux.
Ce petit laboratoire a été équipé, par la Fondation Follereau et l’ordre de Malte, de « machines multiservices » modernes qui permettent à l’équipe de soignants de bien cibler les maladies et de faire des diagnostics rapides pour le Sida, l’hépatite, le paludisme et autres maladies courantes en Afrique... Une merveille pour ce coin éloigné des grands centres. Le Sida y tient une grande place, hélas. Un jour par semaine est consacré à l’écoute, aux conseils, aux soins de ces personnes. Un autre jour est aussi consacré au suivi des femmes enceintes. Une sage-femme de l’hôpital vient appuyer Soeur Annick. Les enfants malnutris sont nombreux et demandent des soins assez longs. SÅ“ur Annick, responsable du Centre de Santé a l’appui du Directeur Régional de la Santé et les cas graves sont envoyés à l’hôpital de la ville. Quelle merveille de voir, avec SÅ“ur Annick, ce personnel dévoué, patient, attentif, et les malades le savent bien qui amènent d’autres malades. Avec l’aide de l’Irlande, les Soeurs projettent la construction d’un Centre de soins plus grand, plus fonctionnel. Il est en route mais en attendant, l’amour a toujours assez de place pour guérir les cÅ“urs et les corps blessés. De SÅ“ur Monique Poirier. Divo |