|
|||
Dernière mise à jour
le 17 janvier 2024 |
Nous contacterLa MissionNouvellesEspace JeunesInstitut NDAConsécrationJusqu’au boutRéseau parrainageEn prièreLes motsBrèveMentionsNos adressesLiens
|
La situation en Côte d’IvoireBillet de Sr Monique Poirier "Pour le moment, nous sommes en plein carême. Les gens sont courageux, ils prient beaucoup pour la paix dans le pays. Pour la nuit pascale, nous préparons 52 baptêmes d’adultes et 18 mariages. Après 3 années de catéchuménat, c’est un travail très intéressant de rencontre, d’accompagnement, de réunions... je travaille en très bonne collaboration avec le curé Raphaël. Les mois de mai et juin, pour les enfants et les jeunes : baptêmes, confirmations. Samedi 25 mars, nous attendons 2000 enfants du diocèse à la cathédrale autour de notre archevêque, puisque sa devise est : "Laissez venir à moi les petits enfants". Les jeunes abbés essaient de bien préparer ce rassemblement. Procession, messe, repas, ce n’est pas facile d’organiser les repas pour 2000 enfants. Les femmes sont très courageuses avec leurs grandes marmites de riz." Les tensions politiques, ethniques et sociales demeurent en Côte d’Ivoire, où les affrontements détruisent non seulement l’économie du pays, mais aussi la vie du peuple ivoirien et surtout celle des pauvres. Nos SÅ“urs vivent solidaires des réfugiés, des victimes de toutes sortes et de ceux qui cherchent la paix. « Discerner les signes des temps et les réponses à donner aux besoins les plus urgents. » Constitutions n°14
BOUAKE(Zone d’occupation des rebelles) La ville de Bouaké est à moitié détruite et la population a fui pour se sauver. Les malades qui viennent au dispensaire sont rares. L’école voit son effectif diminué des 3/4. Tout le monde attend le retour de ceux qui ont fui mais la peur est encore grande et ils ne reviennent qu’un à un, timidement.
FERKE Nord. Frontière du Burkina Faso
Après 5 mois d’exil à Adzopé, à cause de la guerre, j’ai demandé à revenir à Ferké simplement pour prier et invoquer l’amour là où la haine contre le Président était semée à longueur de journée ainsi que le mensonge.
Là où le sang a coulé beaucoup, là où l’on formait les rebelles. Ferké est au centre de la rébellion et je crois que c’est important d’être là où l’amour manque. Nous sommes nous-mêmes témoins de tant d’atrocités. Nous sommes sans nouvelles, sans poste, sans administrations. Les écoles sont fermées depuis deux ans dans les villages. Plus de médecin à l’hôpital. Seuls fonctionnent le collège catholique et les dispensaires chrétiens.
ll n’y aurait pas de rebelles si les grandes puissances, souvent des pays chrétiens, ne construisaient pas des armes, si le trafic des armes n’était pas si florissant. Les jeunes qui sont entrés dans la rébellion ont cru aux promesses de ceux qui les ont enrôlés. Ils espéraient rendre meilleure la situation de leurs parents. Maintenant, ils ne peuvent plus en sortir. Ils seraient éliminés.
ADZOPE - Institut de la lèpre
C’est vrai,nous ne sommes pas dans la zone sous contrôle des rebelles. Ce qui fait que nous avons été préservés des tueries des militaires qui provoquent l’exode des populations, font des veuves, des orphelins et paralysent l’administration, le commerce, la vie du peuple.
Dans notre centre, par contre, nous portons les conséquences financières liées à cette guerre.
Nous fonctionnons au minimum car beaucoup d’appareils sont en panne, sans moyens financiers pour les réparer : ambulance, machine à laver, appareil d’analyses de laboratoire, service de kiné et orthopédie à renouveler. Certains médicaments de première nécessité sont même introuvables en Côte d’Ivoire.
En date du : 1er mars 2006 Forum |