En Afrique
Un petit aperçu de l’apostolat de nos communautés. Les lettres partagées vous en diront davantage !
Sommaire : 1. Algérie 2. Niger 3. Burkina Faso 4. Côte d’Ivoire 5. Ghana 6. Togo 7. Bénin 8. Nigeria 9. Tchad 10. Égypte 11. Tanzanie
1. Algérie
« Merci, NDA d’Algérie, d’être là, comme une petite pierre à la porte de l’Islam, qui l’empêche de se fermer »
Être “présence” en Algérie veut dire :
Se faire proche dans le respect de l’autre, de son identité personnelle et communautaire.
Se faire proche dans la liberté de la rencontre et la gratuité.
Se faire proche en vivant de plus en plus cette intériorité qui nous rend aptes à écouter, à voir ce qui se passe, ce qui se vit chez l’autre, le musulman, et l’aider à révéler son Dieu, sa foi.
Notre fragilité nous permet “d’être” là, sans préjugés. Notre différence n’est plus une menace, mais une valeur qui interpelle, un chemin de dialogue.
La justice, le pardon, la réconciliation et la simplicité de vie seront, plus qu’hier, au cœur de leur travail et de leur présence.
J’ai vécu un temps d’émerveillement et d’action de grâce pour tout ce que les sœurs du District font et vivent. Je souhaite que d’autres sœurs vivent cette expérience d’une Église et d’une mission fragiles, fragilité qui laisse une grande place à Dieu pour agir dans les cœurs. »
Sr Irini Chénouda, Conseillère générale
Témoignage de Danièle Billotet
Mission en terre d’Islam
2. Niger
Le parcours missionnaire de soeur Evelina Soulier
Nouvelles de Maradi
lettre d’Odile Lesenne
Les Sœurs NDA sont présentes au Niger depuis 1947 et pour la première fois, une Nigérienne, Sœur Alice BOUKARY, a fait profession chez les soeurs de Notre Dame des Apôtres, le 20 août 2006. Au Niger c’est la troisième jeune fille qui devient religieuse.
Aujourd’hui, au Niger, nous sommes au nombre de 11 sœurs dans 3 communautés.
L’Église est principalement reconnue par ses actions : lutte contre la pauvreté et pour le développement, santé, éducation, promotion humaine, promotion des prisonniers.
Niamey : Capitale du Niger, la ville ocre, avec ses bâtiments conciliant formes traditionnelles et nouvelles. Les architectes ont très bien réussi à concilier l’ancien et le moderne. La sècheresse accélère l’exode rural, et les villageois pensent trouver tout de suite un emploi à Niamey. Cet exode pose des problèmes de logement et de délinquance.
La création de la paroisse de Notre Dame du Perpétuel Secours date du 6 février 1931.
Le Diocèse de Niamey a été érigé en 1961. Mgr Hyppolite Berlier en est le premier évêque.
Nous comptons sept paroisses sur Niamey.
Les sœurs NDA sont présentes à Niamey depuis 1950.
La communauté NDA se compose de cinq sœurs : Eugenie Kraye Koupoh, Bernadette de Mongolfier, Bernadette Aboya, Odile Lesenne, Réjeanne Dupuis.
Leurs activités :
Ecole primaire, école maternelle, atelier de couture, cantine scolaire, phytothérapie, animation vocationnelle, catéchèse....
Le taux de fréquentation des musulmans et musulmanes à nos activités est de 99.9 %.
Sœur Bernadette est impliquée dans l’éducation des jeunes femmes qui ont laissé tomber leurs études. La couture, la cuisine et l’éducation civile/sociale sont au programme. Plusieurs gagnent ainsi leur vie et se sentent soutenues pour être des mères responsables.
Depuis janvier 2007, un service de Phytothérapie a été mis en place par les Sœurs de N.D. des Apôtres, avec une soeur formée et un médecin, pour les consultations.
Le jardin médical commence à porter des fruits : plantes, graines, feuilles sont soignées, cultivées, ramassées et traitées avant la mise en sachet. Les feuilles doivent être lavées avant de sécher. Elles sont gardée entières ou réduites en poudre. Elles sont ramassées tôt le matin ou le soir. Certaines n’aiment pas la pluie… Tous ces produits sont ensuite dosés et présentés avec leur posologie…
Tout un art et un véritable laboratoire !
Nous pensons ainsi aider la population à se soigner à moindre coût et plus efficacement car les dosages, prescriptions et hygiène sont respectés scrupuleusement.
Et tous ces médicaments ne servent pas seulement aux patients du cabinet médical. Un médecin de l’hôpital est partie prenante et prépare des commandes pour ses services. Communauté de Niamey
Bermo, c’est à la porte du Sahara. Ni télévision, ni Internet ! Les lettres arrivent de temps en temps et pour faire les achats, on doit parcourir plus de 100 km sur la piste. Heureusement, l’eau du puits est très bonne et des panneaux solaires ont été installés, ainsi qu’un téléphone satellitaire.
Sœur Odile se rend disponible pour transporter les malades du dispensaire à Dakoro, la ville la plus proche. Elle retrouve les femmes qui travaillent le cuir, ainsi que les forgerons, qui sont aussi bijoutiers. Les travaux sont envoyés à « Monde solidaire », qui se charge de l’écoulement des produits.
Maradi : Ville dynamique sur le plan économique, essor rapide, son évolution la fait ressembler de plus en plus au nord Nigeria. La majorité de la population est musulmane, de plusieurs tendances.
La paroisse de Notre Dame de Lourdes fut créée le 10 avril 1954.
La création du Diocèse de Maradi en 2001. Mgr Ambroise Ouédraogo en est le premier évêque.
Les sœurs NDA sont présentes à Maradi depuis 1955.
La communauté des sœurs NDA se compose de quatre sœurs : Pascaline Balima, Geneviève Sokpor, Clarisse Merci Nguendotoingar, Anne-Marie Gbaba.
Leurs activités :
École primaire, école maternelle, promotion humaine, animation rurale, catéchèse.
Deux sœurs sont en formation à l’École Normale.
(Sources : Point de Rencontre n°64, décembre 2006, p.11-12. La Nouvelle, octobre 2006)
Dogondoutchi : Ville à 273 km de Niamey, située sur la rive gauche du Dollol Maouri dont on sait qu’il est le lit d’un ancien fleuve maintenant souterrain et qui forme aujourd’hui une large vallée fossile. Le climat est de type sahelo-saharien. On y cultive le mil, le sorgho, l’arachide, l’oignon, le niébé et les pois de terre. La rupture de réserve est annuelle dans beaucoup de familles et les famines ne sont pas rares.
La paroisse Saint Gérard de Dogondoutchi fut créée en 1947. Les fidèles sont restés peu nombreux. La majorité de la population est musulmane, de plusieurs tendances.
Les sœurs NDA sont présentes à Dogondoutchi depuis 1993.
La communauté NDA en 2008 se compose de trois sœurs : Christiane Tarare, Elisabeth Soubéiga et Berthe Yoni .
Leurs activités :
Promotion humaine, visite de la prison, centre culturel « Waye Kai » (qui se traduit par s’ouvrir l’esprit) : bibliothèque, groupe de travail, enseignement primaire, alphabétisation, accueil des séminaires.
3. Burkina Faso
Nos communautés vivent proches des gens. Un jardin d’enfants, un centre de rééducation nutritionnelle, un dispensaire, la catéchèse dans les villages, les mouvements de jeunes et d’enfants, l’alphabétisation, la formation des femmes, autant d’activités qui contribuent à redonner l’espérance aux personnes les plus vulnérables.
Après une analyse sociale du contexte, nos communautés souhaitent mettre l’accent sur l’accueil des enfants de la rue, de plus en plus nombreux.
Démarches et premiers travaux du Centre Béthanie NDA de Fada N’Gourma (Burkina Faso) pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA, par Soeur Piera
Burkina Faso : le centre d’accueil pour les enfants de la rue, par soeur Suzanne Yeboua
Témoignage de Sr Rachel Hohmann
Témoignage de Sr Mariette Gries
4. Côte d’Ivoire
Les sœurs de Notre Dame des Apôtres sont arrivées en 1898 à Grand-Bassam, à Moossou, derrière la « forêt sacrée », non habitée. Les sœurs NDA ont été les premières religieuses à « débarquer », comme dans la plupart des pays d’Afrique de l’ouest. Elles se sont engagées dans l’éducation des enfants et des femmes, en pastorale paroissiale et villageoise, dans l’animation rurale, les visites à domicile, les soins. Elles ont eu jusqu’à 42 communautés et ont constitué le premier maillon de développement du pays, en formant les premières femmes intellectuelles du pays.
La présence des sœurs décline dans les années 1960, suite à la décision des évêques de la Côte ouest africaine francophone : les sœurs ne pouvaient plus admettre de novices, leur présence en tant que sœurs européennes n’était pas très encouragée, les écoles et dispensaires ont été demandés par les évêques.
Actuellement, les sœurs NDA ont 11 communautés, qui s’engagent dans le social, l’éducation (bibliothèques, internats, écoles), la santé (léproserie, dispensaires), l’animation rurale, la catéchèse, l’animation missionnaire, le soutien des personnes déplacées, le travail pour la paix.
32 sœurs sont présentes dans le pays, dont 8 ivoiriennes ; 9 sœurs ivoiriennes sont en mission ad extra.
La ville de Bouaké est à moitié détruite, la population a fui pour se sauver. Les malades qui arrivent au dispensaire sont rares, l’école a repris avec un effectif de 120 élèves sur 500. Tout le monde espère et attend le retour de ceux qui ont fui, mais la peur est encore grande et ils ne reviennent qu’un à un, timidement.
Les sœurs offrent une présence d’accueil et d’écoute précieuse pour des gens qui ont tout perdu et viennent confier leur souffrance et leur espoir. La douleur, le courage et la foi dont les gens témoignent motivent la vie et la prière de la communauté. Un accueil simple et solidaire, voilà sa mission pour aujourd’hui.
Faire face à la situation
Lettre du Noviciat d’Abengourou
De Kouassi-Datékro
Engagement définitif de Sr Anne-Marie
5. Ghana
Les sœurs sont arrivées en 1883, à Elmina, sur la côte. Elles sont ensuite allées fonder de nombreuses autres communautés, pour l’éducation de la jeune femme ghanéenne, services sociaux, écoles, soins…
En août 2005, la province du Ghana compte 9 communautés, 39 sœurs ghanéennes, dont 33 sœurs professes et 6 sœurs de vœux temporaires, 4 sœurs en mission ad extra, en Argentine, Tanzanie, Nigeria.
L’apostolat est axé sur l’évangélisation, l’enseignement, la mise en place de programmes pour la promotion de la femme (du niveau villageois au niveau gouvernemental), les soins, en particulier dans les hôpitaux et en ouvrant des dispensaires là où les médecins refusent d’aller, à cause de l’éloignement ou des conditions difficiles, ou parce que les gens sont trop pauvres pour les payer.
Une originalité : la création de « Clubs des jeunes filles vierges », pour lutter contre les abus et contre le sida.
Sr Félicité à Elmina
6. Togo
« Quand il y a la joie, on danse. Quand il y a la mort, on danse, après avoir pleuré. »
Comment les 17 sœurs NDA sont-elles signes d’espérance dans un contexte politique et économique très dégradé ?
À Lomé, la communauté participe à la vie de l’Église dans la catéchèse et l’éducation des enfants (cours primaires et secondaires). Une infirmière va porter les soins aux malades et travaille à l’infirmerie du collège Père Planque, récemment créé.
À Agou, les contacts se créent par la pharmacie, un foyer de jeunes filles. La communauté fait aussi le lien avec une ONG hollandaise, Liliane Fonds , pour les personnes souffrant d’un handicap lourd. Elle propose des sessions de formation à la gestion pour les villageoises.
À Sokodé : par la catéchèse, la bibliothèque, la coordination des activités de Liliane Fonds, les écoles maternelles.
À Kolowaré, l’engagement dans les soins curatifs et préventifs (dispensaires, maternité, laboratoire, léproserie), la catéchèse, les mouvements.
Sr Thérèse Pezot, à Kolowaré, vit sa mission auprès des lépreux :
« Je découvre et j’avance dans ce village … Il ne m’était pas inconnu mais y demeurer demande un certain dépassement. Je suis très occupée, mais je prends bien mon temps, le temps de vivre. Accueillir, écouter, servir gratuitement, c’est mon lot quotidien et cela me plaît ! Mon seul but, c’est de « fleurir là où je suis semée » avec les gens qui partagent ma vie et de cultiver la disponibilité, dans les imprévus du quotidien. »
Lettre de la communauté de Kolowaré
7. Bénin
Il fait BON VIVRE au Bénin, un pays de 7,7 millions d’habitants, dont l’économie est fondée sur le commerce maritime, l’élevage et l’agriculture, qui jouit d’une politique stabilisée, de villes touristiques, d’une richesse culturelle ancestrale, où règne une bonne harmonie entre chrétiens et musulmans.
Mais des défis sociaux sont aussi à relever : le trafic des enfants, des filles domestiques, le chômage des jeunes diplômés.
Les sœurs NDA sont arrivée en 1877 et ont ouvert 34 communautés dès le début !
Maintenant, nous avons 8 communautés, avec 28 sœurs qui s’investissent dans l’évangélisation et le travail social : internats, foyer de jeunes filles, accueil, formation des formateurs, soins, pastorale féminine, aide aux personnes âgées.
Le centre CASE de Ouidah
Au Bénin, tout le monde a entendu parler de Melle Hodonou Elisabeth de Ouidah, une sage-femme qui, durant toute sa vie, de 1943 à 1985, a accueilli des orphelins, bébés abandonnés, dans sa maison. A la fin de sa vie, elle a légué tous ses biens à l’Église, à condition que son œuvre continue.
Et c’est ainsi que par Sœur Maria Goretti Reslinger, qui a secondée Melle Hodonou sur la fin de sa vie, les Sœurs N.D. des Apôtres ont accepté de continuer et de valoriser cette œuvre, bien dans l’esprit de la Congrégation et de son Fondateur, le Père Planque, et qui est devenue œuvre d’Église.
Et tout d’abord par la construction de la nouvelle « pouponnière » accueillant toujours des orphelins certes, mais aussi des enfants atteints de tout genre de malnutrition due à la pauvreté, aux tabous et interdictions alimentaires, aux litiges familiaux, au SIDA, qui maintenant se propage rapidement, laissant des orphelins séropositifs. Cet ensemble s’appelle : C.A.S.E. : Centre d’Accueil et de Secours à l’Enfance.
Deux Sœurs béninoises, Madeleine Sagui et Marceline Moulero gèrent cette œuvre grâce à l’aide de parrainages et de dons venant de France mais aussi par une prise en charge locale.
L’objectif est de sauver des « petites vies » si chères à Melle Hodonou, et, tout aussi important, de développer la condition de la femme et de l’enfant et ainsi de promouvoir la famille.
Dans la communauté deux autres Sœurs engagées dans la pastorale partagent aussi les joies et les soucis du CASE.
Danièle et Thérèse
Sr Raymonde : 52 ans au Bénin
Sr Lynn Saint-Auret, à Djougou :
« Je suis engagée dans la promotion de la femme. Cette année, nous avons organisé deux sessions sur le diocèse, mais les femmes ne sont pas venues aussi nombreuses que prévu. Alors, nous avons adopté une autre manière : rassembler les femmes par paroisses. Elles sont beaucoup plus nombreuses et les femmes musulmanes participent aussi. Nous insistons pour que les hommes se joignent aux réflexions, car les échanges sont plus riches et parce que les thèmes proposés concernent la famille. »
8. Nigeria
« Celui qui apporte la noix de kola apporte la vie »
Le Nigeria est un pays de 150 millions d’habitants, multiethnique (on recense 256 ethnies, venues de divers pays). Il est formé de 36 états.
La province du Nigeria compte 91 sœurs nigérianes, et 88 sœurs de différentes nationalités sont présentes dans les 19 communautés du pays, en zones rurales et urbaines.
Les apostolats sont extrêmement variés : l’éducation des jeunes filles, la catéchèse, les hôpitaux, les visites des familles, les jeunes, les commissions justice et paix, les visites de prisons, le travail pour et avec les prisonniers, les enfants de la rue, les personnes séropositives, la prévention du sida, la lutte contre le trafic des femmes.
Nous ne faisons pas de discrimination religieuse ou sociale dans nos établissements, ce qui est est témoignage très parlant ici.
De nombreuses sœurs ont quitté les lieux déjà évangélisés pour aller en zone de première évangélisation, en particulier pour travailler à l’émancipation des jeunes filles.
Le gouvernement nous a demandé un certain nombre de nos écoles et hôpitaux. Nous en avons « passé » également aux congrégations diocésaines autochtones, et aux diocèses pour libérer les sœurs NDA en vue de nouvelles missions dans la ligne de notre charisme de première évangélisation et de présence aux femmes.
Nous sommes actives dans 17 écoles (du jardin d’enfants aux écoles normales), 4 hôpitaux, 3 centres de soins avec dispensaires, 2 orphelinats, une maison de personnes âgées, un grand centre d’accueil et de conférences, ces structures demeurent très importantes et mobilisent notre énergie !
Nous mettons aussi l’accent sur l’animation missionnaire et vocationnelle : une équipe se rend dans les paroisses pour y parler de la vocation missionnaire. Le pays est vraiment « rempli » de congrégations, les candidates sont très nombreuses et il nous fut discerner avec soin les vocations spécifiquement missionnaires. Par exemple, vivre l’internationalité, avec des sœurs étrangères, africaines ou européennes, être prête à quitter son pays, ses repères, à quitter la ville pour un village.
La mission de soeur Hanaa Ishak à Kaduna
9. Tchad
À N’Djaména, les sœurs Monique, Marie-Colette, Thérèse-Emmanuel, Claudine et Vivian poursuivent leur travail, au dispensaire, à l’accueil, en catéchèse, ou auprès des femmes.
Quatre sœurs sont à Sarh. Margherita travaille auprès des sidéens, Denise Atapane est responsable du foyer, Julienne travaille à l’école Notre Dame des Apôtres, et Marie-Thérèse en paroisse et dans la communication du diocèse.
La communauté de Bousso, avec sœurs Thérésia, Marie-Cécilia et Valérie, s’engage en paroisse et dans les villages pour la promotion féminine.
Le centre de santé de Maingara
Lettre de Sr Marie-Thérèse Tardy, 2007
10. Égypte
« Sur la terre de la millénaire civilisation pharaonique vit actuellement un peuple de 75 millions d’habitants à majorité musulmans. Mais le pays est une belle mosaïque de religions et de rites : l’Église catholique avec ses 7 rites (copte, syrien, grec, maronite, chaldéen, arménien, latin), l’Église copte orthodoxe et les Églises protestantes.
Les NDA présentes en Égypte depuis décembre 1881 sont actuellement 43 sœurs, réparties en 11 communautés :
Dans le Delta : Alexandrie, Tanta, Mahalla,
Au Caire : Choubra (2), Zeitoun, Koubbeh, Maadi,
En Haute-Égypte : Mellawi, Assiout, Guirga
Engagement définitif de sr Samia
À Tanta et Mahalla, les sœurs sont engagées principalement dans l’éducation. Seule notre congrégation y est présente. L’islam domine, 90 % des élèves sont musulmanes, la mission consiste surtout en une présence et témoignage à travers l’éducation. Les activités apostoliques sont limitées à la catéchèse dispensée dans les classes aux minorités chrétiennes.
Au Caire, les communautés vivent autour des deux grandes écoles, d’un centre de santé et d’un orphelinat.
En Haute-Égypte, le milieu est plus rural et plus chrétien. Les sœurs sont engagées dans les écoles mais peuvent davantage assurer un travail pastoral dans les paroisses, avec les jeunes, dans les mouvements et dans les villages.
Sr Annarosa Grippa, Secrétaire générale, Point de Rencontre n° 63
Notre mission de dialogue, dans les écoles en Egypte, Interview de soeur Irini Chenouda, Radio Vatican, 3 mai 2006
11. Tanzanie
À Mwamapalala, Sœur Régina Opoku, enseignante, a lancé un cours de couture et de tricot. Huit filles y sont inscrites. Les familles, pauvres, apprécient le savoir-faire donné à leurs filles qui leur permettra de vendre quelques travaux. Il est demandé 15 euros pour une année. Mais la majorité des familles ne peuvent donner que 3 euros.
Sœur Régina accompagne aussi un groupe de jeunes et leur chorale, un groupe de 400 femmes pour une formation ménagère, artisanale et agricole. Deux autres sœurs, une Irlandaise enseignante et une Nigériane sage femme, déjà bien occupées, lui prêtent main forte lors de sessions spécialisées.
La page NDA de la Tanzanie
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